Quelles actions pour un numerique responsable en entreprise

Santé collective complémentaire : des changements importants

Le 27/09/2022

Des changements importants sont intervenus dans le Bulletin Officiel de la Sécurité Sociale.

Les entreprises doivent se mettre au diapason de la nouvelle Loi.

 

Grâce à la participation de Emma Mingret de  DCS Easyware, de Margo Chaillou et de Théo Charousset - Improved Impact,  nous avons pu subdiviser notre réflexion en trois sous-questions :

L’inclusion, une dimension du numérique responsable, comment cela se traduit-il pour l’entreprise ?

Margo Chaillou souligne que 24% des personnes restent encore exclues du numérique que ce soit pour des raisons d’âge, d’accès, d’accessibilité.

Nous avons abordé également le sujet de la place des femmes dans l’économie, sujet qui me tient à cœur depuis des années.
Je constate que la présence des femmes dans l’informatique puis dans le numérique ne s’améliore toujours pas. 

Selon l’INSEE : 23% de femmes sont salariées dans le numérique dont 9% seulement dans les métiers d’infrastructures et réseaux, 
Selon le baromètre SISTA, 16% des startups ont été fondées par une équipe mixte et 8% seulement par une équipe féminine…

Avec Margo Chaillou, les participants ont mis en exergue le besoin de formation des faiseurs et l’innovation au service de tous.
Nous avons évoqué l’exemple de la télécommande qui a d’abord été inventée pour les personnes porteuses de handicap.

Nous avons évidemment parlé d’eco-conception avec l’idée originale de jeu de cartes à points comme un poker planning.

 

La deuxième question portait sur les bonnes idées pour engager les équipes dans un numérique durable.   

Emma Mingret et l’ensemble des participants ont construit une liste bien fournie d’actions à mener, comme, entre autres, l’achat d’appareils recyclés ou  facilement réparables, la sensibilisation des équipes au numérique éco-responsable, le recyclage.


La dernière sous-question me paraît essentielle : Quelles sont les bonnes pratiques pour doper la motivation à adopter un numérique plus durable pour l’ensemble des équipes ?

Selon un baromètre ADEME/LinkedIn 68% des salariés souhaitent aller plus loin et être formés aux enjeux de la transition écologique et surtout 78% des salariés choisiraient, à offres équivalentes, de rejoindre une entreprise engagée pour la transition écologique.

Nous avons évoqué avec Théo Charousset l’intérêt des ateliers comme la Fresque du Numérique pour sensibiliser les équipes et construire des actions dédiées.
Nous avons dénoncé « le triangle de l’inaction » qui inclue les politiques, les entreprises et les citoyens et dont le principe de report des responsabilités sur les autres  parties doit être absolument brisé pour faire bouger les lignes. 

Quel pouvoir avons-nous face aux grands états et groupes ? Notre action a-t-elle un sens face à la pollution de la Chine, des Etats-Unis ou de Total ?

OUI Oui, chaque personne, à son niveau, peut agir tel le colibri, en changeant quelques habitudes, en consommant autrement.

Je profite de ce billet pour vous partager l’excellent article sur le sujet de Thomas Wagner.

C’est par le partage d’expériences que nous arriverons à co-construire les leviers de performance prenant appui sur une démarche RSE authentique et les mettre au service du développement des entreprises.

Retrouvez la prise de note partagée de cette demi-journée : https://pad.lamyne.org/s/FORSEconfNumeriqueResponsable21juin22

Le triangle de l'inaction

Triangle de l inaction

Source 

> Les consommateurs considèrent que leur impact individuel est limité et donc attendent que les entreprises leur proposent des solutions de grande échelle et que l’état légifère dans le sens du bien public, sans l’influence des lobbys ;

> Les entreprises attendent que les consommateurs envoient un message clair avec leur portefeuille et que l’État change les règles du jeu (subventions, lois, normes) – par exemple avec l’indice de réparabilité ;

> L’État, avec ses ressources financières limitées, compte sur la puissance des grands groupes pour insuffler le changement, mais est aussi tributaire du choix de ses citoyens, rendant son action moins durable et potentiellement limitée dans son ampleur.